Pigeonniers
et
monde rural
Les pigeonniers
s’intègrent dans le paysage français.
On les dénombre par milliers.
Le midi de la France, et plus particulièrement les départements de la Haute Garonne (31), Gers (32), Tarn (81), Lot (46), et Tarn et Garonne (82) présentent tous les types de pigeonniers que l’on peut rencontrer.
Autrefois,
l’intérêt premier de la
présence des pigeons était économique.
En effet, d’une
part la viande du pigeonneau était fort
appréciée et d’autre part la fiente
(colombine) était autrefois utilisée
comme engrais.
Le pigeonnier
appartient au propriétaire de l’exploitation
agricole.
Parfois il fait
partie intégrante du corps de ferme.
Bien souvent on le
retrouve isolé au milieu d’un pré ou
d’un champ. Le choix de cette construction
solitaire, éloignée de tout autre
bâtiment reposait sur deux raisons
essentielles :
Différents styles
sont répertoriés. On trouve entre
autres :
Les lucarnes sont
les seules ouvertures permettant
l’accès des pigeons à
l’intérieur. Elles possèdent des trous
d’envol ronds ou
carrés dont la grandeur n’excède pas 10
centimètres interdisant tout accès aux
oiseaux rapaces.
La plupart des pigeonniers
sont coiffés d’un
petit toit pyramidal appelé le
« lanternon ».
Les différents
couronnements appelés épis de faîtage
étaient jadis des symboles phalliques
évoquant la prospérité du pigeonniers.
Par
la suite, ils
sont devenus éléments décoratifs.
Au moment de la construction du pigeonnier la mise en valeur architecturale passait en second plan.
Aujourd’hui, les
pigeonniers représentent une richesse patrimoniale
régionale.